Le rapatriement des 28 ressortissants sud-coréens au Soudan a été mené à bien grâce à l'aide de nombreux pays de tous les continents.
Tout d’abord, Djibouti a joué un rôle important, abritant la cellule de crise. Ce pays d'Afrique de l'Est, où résident seulement sept expatriés sud-coréens, ne possède même pas d’ambassade du pays du Matin clair. Toutefois, des bases américaines y sont stationnées et l’avion de transport militaire C-130J Super Hercules pouvait y être déployé. C’est ce dernier qui a acheminé les résidants sud-coréens au Soudan vers Djeddah. L’Arabie saoudite a, pour sa part, autorisé l’atterrissage et le décollage des avions-cargos qui ont servi au rapatriement.
Selon Choe Young-han, chargé des ressortissants sud-coréens au ministère des Affaires étrangères, Djibouti a également servi de lieu de réception des renseignements sur la situation soudanaise envoyés par les Etats-Unis et le Japon.
Le trajet de plus de 1 000 km de Khartoum à Port-Soudan, par voie terrestre, a été réalisé en toute sécurité grâce aux Emirats arabes unis, qui ont également joué le rôle d'intermédiaire dans les négociations entre le gouvernement sud-coréen et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR). Abu Dhabi n’a pas ménagé non plus ses efforts pour venir en aide aux sud-Coréens, les considérant comme ses propres citoyens.
De son côté, Ankara a également proposé d'assister l'opération « Promesse » pour remercier le soutien de Séoul lors des violents séismes survenus en février dernier en Turquie.
Par ailleurs, Taïwan, les Philippines et l'Inde ont aussi participé au bon déroulement de l’évacuation en achevant le processus d'approbation du vol du transporteur sud-coréen dans leur espace aérien en un seul jour, contre 20 jours, la durée normale.
Les rapatriés sud-coréens ont aidé, eux aussi, plusieurs ressortissants japonais à quitter le pays en guerre. Tokyo n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude.