Le président sud-coréen, en visite d’Etat aux USA, a été invité à s’exprimer jeudi matin, heure locale, au Capitole. Yoon Suk-yeol a prononcé un discours en anglais devant le Congrès américain. C’est la première fois en dix ans qu’un chef de l’Etat sud-coréen honore cet exercice depuis Park Geun-hye en 2013.
Dans son allocution, le dirigeant a retracé les étapes historiques de l’alliance Séoul-Washington. Et il a tenu à remercier les soldats héroïques américains qui ont combattu pour défendre la liberté pendant la guerre de Corée.
Le numéro un sud-coréen a également salué les Etats-Unis qui n’ont pas détourné les yeux à un moment critique où la démocratie libérale risquait de périr dans la péninsule coréenne. Il a ensuite ajouté que les liens bilatéraux sont désormais plus forts que jamais en mettant l’accent, à plusieurs reprises, sur une « alliance fondée sur les valeurs communes », notamment la liberté. Il a aussi déclaré qu’avec les USA, la Corée du Sud jouera un rôle de « boussole pour la liberté » et l'alliance serait étendue jusqu'aux domaines des technologies de pointe, de l'espace et du cyberespace.
Par ailleurs, le leader sud-coréen n’a pas manqué d’interpeler les députés américains d’origine coréenne présents à l’événement sur le dossier des échanges de talents humains, qu’il juge nécessaire d’augmenter.
Le président Yoon s’est exprimé durant environ 40 minutes. Pendant son speech, il a été applaudi par les élus et sénateurs à une cinquantaine de reprises, et a été ovationné plusieurs fois. A chaque détour de son discours, il a expliqué aux législateurs les résultats du sommet avec son homologue américain Joe Biden, et a demandé leur coopération. En effet, cette dernière est considérée comme un gage de succès pour mener à bien les politiques que les deux hommes ont élaborées durant leur rencontre.