Le département d'Etat américain a réfuté les critiques de Pyongyang et Pékin à l’égard de la « Déclaration de Washington », adoptée la semaine dernière entre le président sud-coréen et son homologue américain.
Son porte-parole adjoint a déclaré hier que Joe Biden estimait que des dispositifs prudents sont nécessaires pour renforcer la dissuasion face à la provocation nord-coréenne, et que cette intention avait été concrétisée dans la déclaration en question. Avant d’ajouter que Séoul et Washington mènent toujours un dialogue avec Pyongyang pour réaliser l’objectif commun de la dénucléarisation complète de la péninsule coréenne.
A propos de la contre-offensive de la Chine, Vedant Patel a exhorté à la compréhension de l’alliance enracinée entre la Corée du Sud et les Etats-Unis, en affirmant que le sommet était une occasion de célébrer son 70e anniversaire, et que l'empire du Milieu n’a aucune raison de réagir de façon excessive.
Pendant ce temps-là, au nord du 38e parallèle, l'agence de presse officielle KCNA et l'organe officiel du Parti des travailleurs, le Rodong Sinmun, ont rapporté aujourd’hui encore que des voix au sein de la communauté internationale s’élèvent contre la « Déclaration de Washington ». En citant un expert de l'Académie des sciences sociales du Liaoning, en Chine, ils ont affirmé que le déploiement des armes ou sous-marins nucléaires dans la péninsule coréenne devrait entraîner une crise dont Washington et Séoul porteraient la responsabilité.
Les médias du royaume ermite ont aussi présenté l’interview d’un chercheur de l’Académie chinoise des sciences sociales. Ce dernier indique que si les USA font un pas de plus, les relations sino-américaines s’aggraveront.