Une victime de l’esclavage sexuel perpétré par le Japon pendant la Seconde guerre mondiale s’est éteinte hier. A la demande de sa famille, son identité est gardée secrète. C’est ce qu’a annoncé le ministère de l'Egalité des sexes et de la Famille.
La ministre Kim Hyun-sook a déploré de laisser partir encore une autre ancienne « wianbu ». Elle a rappelé que le nombre de victimes enregistrées en vie n’était, à présent, que de neuf. Avant d’ajouter que son ministère prendrait soin de ces vieilles dames, pour qu’elles puissent passer le reste de leur vie de manière confortable, et poursuivrait les projets visant à rétablir leur honneur et leur dignité.
Le nombre de victimes inscrites sur la liste du gouvernement sud-coréen est de 240. Sur les neuf survivantes, huit ont entre 90 et 95 ans. La dernière est encore plus âgée. Et elles attendent toujours les excuses officielles de Tokyo.