Alors que les inquiétudes grandissent concernant le déversement des eaux usées de la centrale accidentée de Fukushima dans l’océan, le ministère sud-coréen des Affaires étrangères mènerait actuellement une analyse des données en la matière rendues par le Japon. L’un de ses responsables a tenu, hier, ces propos lors de sa rencontre avec des journalistes.
Cet officiel a précisé que le ministère a engagé une discussion interne, le mois dernier, sur les manières d’étudier la sûreté des eaux contaminées de la centrale concernée, et qu’il s’est procuré les documents nécessaires pour s’y pencher. Selon lui, Séoul poursuit son diagnostic en concertation continue avec Tokyo.
Certains observateurs pensent alors que le dossier peut paraître à l’ordre du jour du sommet qui aura lieu ce dimanche entre le président sud-coréen et le Premier ministre japonais. Yoon Suk-yeol et Fumio Kishida pourraient discuter des modalités que les deux pays sont susceptibles d’adopter pour examiner ensemble l'éventuel rejet des eaux usées de Fukushima.
Pour rappel, la compagnie japonaise d'électricité (Tepco) et le gouvernement nippon ont annoncé, fin avril, qu’ils maintenaient leur projet de déverser ces eaux radioactives dans l’océan vers cet été.
Selon le responsable du ministère sud-coréen, Séoul procède à sa propre analyse indépendamment de la procédure engagée par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).