Une nouvelle affaire qui éclabousse le Minjoo. Elle concerne cette fois l’investissement colossal dans les crypto-actifs. Un des députés de cette première formation de l’opposition, du nom de Kim Nam-kuk, est soupçonné d’avoir possédé un temps ces monnaies virtuelles d’une valeur totale de plusieurs milliards de wons.
Cela est considéré par le camp d’en face comme une violation de la loi sur la prévention des conflits d’intérêt et de l'éthique des fonctionnaires. D’autant que l’élu avait lui aussi signé la proposition de loi relative au report de l’imposition sur les cryptomonnaies.
Du coup, le Parti du pouvoir du peuple (PPP) a traduit son cas devant la commission ad hoc de l’éthique du Parlement en vue de le sanctionner. La formation présidentielle a également demandé au législateur de rendre publique la liste de toutes ses transactions concernées et de coopérer aussi aux enquêtes du Parquet.
L’intéressé a clamé son innocence. Il s’est expliqué à la direction de son propre mouvement ce week-end et a aussi démenti hier, sur les réseaux sociaux, l’allégation selon laquelle les gains générés par ses investissements ont servi à financer en 2022 la campagne présidentielle de Lee Jae-myung, candidat du Minjoo, dont il est proche. Kim a également insisté sur le fait que les transactions avaient été opérées de manière transparente et légale.
Sachez qu’actuellement, la déclaration de situation patrimoniale des fonctionnaires ne concerne pas les crypto-actifs.