Sept sud-Coréens sur dix (70,5 %) sont d’accord avec l’administration de Yoon Suk-yeol, qui initie des débats publics sur les droits de l’Homme en Corée du Nord. C’est en tout cas ce qui ressort d’un sondage pour le Conseil consultatif sur la réunification pacifique (PUAC).
Chose inattendue, 77 % des sondés qui se sont considérés comme progressistes ont dit avoir une opinion favorable de cette initiative, contre 69,3 % chez les conservateurs et 68,8 % chez les centristes.
Autre point à noter : en dépit d’une série record de démonstrations de force de Pyongyang l’an dernier et cette année, ils sont 47,8 % à évoquer la nécessité de coopérer avec le royaume ermite et de l’aider. Il s’agit du plus haut pourcentage depuis le deuxième trimestre de 2019. Le PUAC réalise ce baromètre régulièrement tous les trois mois.
Concernant le possible changement dans les relations intercoréennes dans l’avenir, le plus grand nombre de répondants (44,2 %) ont déclaré qu’il n’y en aurait pas. Ils sont 34,9 % à estimer que ces liens se dégraderont, les chiffres les plus élevés depuis le premier trimestre de 2015.
L’enquête a été réalisée par téléphone, du 24 au 26 mars, auprès d’un échantillon de 1 000 hommes et femmes de plus de 19 ans à travers le pays. Son niveau de confiance est de 95 %, avec une marge d'erreur de plus ou moins 3,1 points.