La fin de l’alerte maximale sur l’épidémie de coronavirus doit entraîner pas mal de changements, à commencer par les téléconsultations.
Sur ce sujet, un haut responsable du ministère de la Santé et du Bien-être social a annoncé aujourd’hui que dès le 1er juin, ces consultations à distance seraient illicites selon la loi concernée, actuellement en vigueur, et que le gouvernement ferait donc de ce dispositif un projet « pilote ». Les détails nécessaires pour cela seront déterminés après discussions avec des experts en la matière, les institutions concernées et la classe politique.
La nouvelle façon de se soigner a été proposée à titre provisoire depuis 2020 pendant la crise du COVID-19, plus précisément lorsque l’alerte sanitaire a été à son plus haut niveau.
D’après les données communiquées par le ministère, plus de 13 millions de malades en ont bénéficié ces trois dernières années. Et la pratique est désormais promue par beaucoup. Dans la foulée, l’exécutif entend l’institutionnaliser. Afin que son objectif fasse mouche, il envisage de présenter différents projets d’amendement concernés.
Pourtant, la polémique continue autour de l’étendue de l’autorisation à accorder ou des frais à payer. Et l’avis des pharmaciens doit également être pris en compte.