L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a levé, jeudi, son niveau d’alerte maximal pour l'épidémie de mpox, autrefois appelée « variole du singe », alors qu’elle avait déclaré l’urgence de santé publique il y a dix mois. Malgré cela, les autorités sanitaires sud-coréennes ont écarté la possibilité d’abaisser son niveau d’alerte dans l’immédiat.
Un responsable de l’Agence pour le contrôle et la prévention des maladies (KDCA) a reconnu, lors d'un entretien téléphonique avec la KBS, la tendance à la baisse des nouveaux cas à l’échelle mondiale, mais a souligné que la Corée du Sud n’est pas dans la même situation. Selon lui, la KDCA ne prévoit pas d’organiser sur-le-champ une réunion pour revoir sa position concernant sa mise en garde.
Pour rappel, comme la Corée du Sud a enregistré une forte hausse de nouveaux cas d’infection au mpox d’origine locale dès le début du mois dernier, son gouvernement a relevé l’alerte d’un cran au niveau 2 sur une échelle de quatre.
Le pays du Matin clair a recensé, hier, deux nouvelles contaminations, portant le nombre accumulé de patients infectés à 70, dont 65 enregistrés depuis le 7 avril dernier.