L'affaire autour de Kim Nam-kuk prend de l'ampleur. Depuis une semaine, le député du Minjoo est soupçonné d’avoir possédé un temps des monnaies virtuelles d’une valeur totale de plusieurs milliards de wons, alors qu’il avait co-signé une proposition de loi relative au moratoire de l’imposition sur les crypto-actifs.
Comme si cela ne suffisait pas, certains médias ont accusé, hier, le législateur de 40 ans du parti de centre-gauche, d’avoir effectué des transactions de cryptomonnaie en WEMIX lorsqu’il participait à une réunion de la commission parlementaire des affaires législatives et juridiques.
Lee Jae-myung, le patron du Minjoo, a ordonné, aujourd’hui, à son parti de lancer une enquête déontologique d’urgence contre Kim pour savoir si l’intéressé a porté atteinte à la dignité en tant qu'élu à l'Assemblée nationale et membre de la principale force de l’opposition.
A ce sujet, Kim a déclaré aux journalistes qu’il n’était pas en mesure, pour le moment, de vérifier les faits incriminés, mais qu’il envisageait de fournir ultérieurement des explications.
Dans le camp d’en face, le Parti du pouvoir du peuple (PPP), la formation présidentielle, rehausse le ton pour dénoncer les conflits d’intérêts et demande de confier l’affaire au Parquet pour y faire toute la lumière.