Le président de la République a déclaré que certains pays se livraient au changement du statu quo par la force, à la diplomatie coercitive et à la menace des armes de destruction massive comme le nucléaire, au lieu de rejoindre les efforts pour résoudre la crise et les défis mondiaux. Il a tenu ces propos aujourd’hui dans un discours de célébration, lors de la cérémonie d’ouverture de l’Asian Leadership Conference qui s’est tenue à Séoul.
Yoon Suk-yeol a ajouté que la communauté internationale devrait se mobiliser pour faire face aux violations du droit et des normes internationaux. Selon lui, la piètre situation des droits de l’Homme en Corée du Nord est fatale compte tenu de la provocation nucléaire et balistique de Pyongyang. Il a tenu à rappeler que son administration s’y est toujours montrée ferme, tout en laissant la porte du dialogue ouverte.
En évoquant la première dame ukrainienne Olena Zelenska qui assistait au rassemblement, le chef de l’Etat sud-coréen a indiqué qu’elle lui avait témoigné la veille de la souffrance des Ukrainiens due à l’invasion illégale de la Russie.
Le numéro un sud-coréen a alors exhorté les nations qui partagent les valeurs universelles telles que la liberté, les droits fondamentaux et l’Etat de droit à apporter leur soutien pour ne jamais laisser tomber l’Ukraine et s’assurer qu’une telle violation de la souveraineté ne réussisse jamais. Avant d’expliquer que l’assistance délivrée à Kyiv permettra de renforcer le système de coopération internationale, et ses bénéfices profiteront à tous les citoyens du monde.