Le ministre des Affaires étrangères a été invité aujourd’hui à s’exprimer devant un forum organisé par l’Association sud-coréenne des rédacteurs de la presse écrite et de la radiotélédiffusion. Les participants l’ont interrogé pour l’essentiel sur le dossier sécuritaire et sur les relations avec Pékin.
A la question de savoir s’il est possible que Tokyo rejoigne le groupe consultatif nucléaire (NCG) sud-coréano-américain, Park Jin a répondu que c’était une question « consultable », le Japon étant lui aussi un allié des Etats-Unis et inquiet de la menace nucléaire et balistique de Pyongyang. Il a pourtant ajouté que le plus important était d’établir d’abord l’instance en question comme il le faut.
Sur les sujets de discussions d’un nouveau sommet que Joe Biden pourrait organiser cet été à Washington en y invitant les dirigeants de ses deux principaux alliés d’Asie de l’Est, le chef de la diplomatie sud-coréenne a répondu que les autorités de défense des trois nations devront annoncer les moyens de partager en temps réel les informations sur les provocations du régime de Kim Jong-un. Il a alors tenu à préciser que cet échange ne signifie pas la participation de Séoul au système antimissile américain.
En ce qui concerne la politique chinoise de l’administration de Yoon Suk-yeol, le ministre Park a affirmé que celle-ci chercherait à maintenir de bonnes relations avec l’empire du Milieu en continuant la communication et le dialogue avec lui. A ce propos, il a évoqué le fait qu’une réunion diplomatique bilatérale a eu lieu hier dans la capitale sud-coréenne.