Le président de la République a ordonné d’examiner l’introduction du système des femmes de ménages étrangères, adopté actuellement par Singapour, Taïwan et Hong Kong. Yoon Suk-yeol a tenu ces propos hier en conseil des ministres.
Le ministère de la Justice chargé de l’immigration mettra la main à la pâte. Un participant de la réunion a expliqué que ce dispositif visait à favoriser l’emploi des sud-Coréennes et à lutter contre la dénatalité. Il reste encore pas mal de choses à déterminer comme le calendrier et l’application du salaire minimum. Le Bureau présidentiel de Yongsan compte consulter l’opinion publique avant de confirmer cette nouvelle politique.
A présent, seuls les citoyens sud-coréens et les Chinois d’origine coréenne peuvent exercer un métier dans ce secteur.
Néanmoins, cette mesure n’est pas saluée par le milieu des ouvriers et des féministes. Pour eux, il faut un système plus fondamental pour soutenir la garde d’enfant des parents comme la réduction du temps de travail ou la promotion de l'égalité des sexes sur le marché du travail. Ils craignent également une éventuelle discrimination à l’égard des femmes de ménage venant de l’étranger.