Le destroyer japonais JS Hamagiri a accosté au port de Busan ce matin, en arborant le pavillon de la marine, considéré comme un symbole de l'impérialisme militaire du Japon. Il participera à l’exercice d’interception maritime « Eastern Endeavor 23 » organisé par la Corée du Sud le 31 mai au large de l’île méridionale de Jeju.
L’archipel avait notifié que son navire d’escorte portera ce drapeau des forces maritimes japonaises d'autodéfense. Malgré la controverse, le ministère sud-coréen de la Défense a déclaré le jeudi 25 mai que ne pas remettre en question le fait de hisser le drapeau de son pays ou de son armée lors de visites dans des pays étrangers est une coutume internationale.
En novembre 2018, sous l’administration de Moon Jae-in, Séoul avait demandé à Tokyo de ne pas dresser un tel drapeau sur ses bateaux participant à la Revue internationale de la flotte de la marine sud-coréenne. Le Japon, qui n’était pas d’accord, avait boycotté cet événement.
L’opération « Eastern Endeavor 23 » se déroulera à l’occasion de la réunion de haut niveau célébrant le 20e anniversaire de l'Initiative de sécurité contre la prolifération (PSI). Elle rassemblera des militaires de la Corée du Sud, des Etats-Unis, du Japon et de l’Australie.