A l’Assemblée nationale en session extraordinaire, la séance de questions au gouvernement a commencé hier pour trois jours.

Lundi, la première journée, le dossier du rejet en vue dans l’océan des eaux contaminées de la centrale nucléaire endommagée de Fukushima au Japon était au cœur des débats. La compagnie nippone Tepco, qui exploite la centrale, a commencé le même jour à tester le système permettant le déversement.

Dans ce contexte, un député du Minjoo a interrogé le Premier ministre sur la position de l’exécutif. Il lui a demandé si celui-ci prendrait, lui aussi, parti pour Tokyo, si l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ne soulève pas de problème après ses vérifications scientifiques. L’élu de la principale force de l’opposition lui a posé la question, ajoutant que, si tel est le cas, il est disposé à boire l’eau en question.

Han Duck-soo a alors répondu que le gouvernement n’avait jamais fait état de la confiance inconditionnelle à l’égard du gendarme mondial du nucléaire et qu’il pourrait boire cette eau si elle est conforme au critère de sécurité requis.

Le Parti du pouvoir du peuple (PPP), la formation présidentielle, a alors critiqué le Minjoo de faire circuler de fausses informations comme lors du boycott de la viande de bœuf américaine, accusée d'être porteuse du syndrome de la vache folle, en 2008.

Lors de la séance d’hier, l’administration de Yoon Suk-yeol a une fois de plus martelé qu’elle ne lèverait pas l’embargo sur les produits halieutiques de huit préfectures proches de Fukushima, même après que le Japon décide officiellement de se débarrasser des eaux polluées.