Comme annoncé hier, le gouvernement a tenu aujourd’hui encore un briefing quotidien en vue d’informer le plus correctement possible les sud-Coréens sur le projet japonais de déversement en mer des eaux contaminées de la centrale atomique endommagée de Fukushima Daiichi.
Lors de ce point de presse, le Bureau de coordination politique (OPC), placé sous l’autorité du Premier ministre, a déclaré avoir découvert qu’entre 2013 et 2022, le système de filtration par absorption (ALPS) était tombé en panne à huit reprises. C’est le premier adjoint du chef de l’OPC qui en a fait part.
Park Gu-yeon a précisé l’avoir constaté dans la liste des arrêts de fonctionnement de ce dispositif permettant de réduire la présence des nucléides que les eaux polluées contiennent. Une des données obtenue par la délégation des experts sud-coréens, envoyée dans l’archipel en mai. Avant d’ajouter qu’une équipe de l’Institut sud-coréen de sûreté nucléaire (KINS) est en train d’analyser minutieusement les pannes et que le pays du Matin clair entend aussi vérifier si l’exploitation à long terme du système ALPS est possible ou non.
De son côté, le patron de l’OPC s’est exprimé hier sur le plan nippon devant la commission des affaires politiques du Parlement. L’occasion pour Bang Moon-kyu de réaffirmer que le gouvernement de Yoon Suk-yeol, bien qu’il soit partisan d’un rapprochement avec le pays du Soleil levant, maintient le principe de son prédécesseur. En d’autres termes, il s’oppose au rejet en mer des eaux en question si cela ne correspond pas à la norme internationale en matière de sécurité.