La polémique ne désenfle pas autour du niveau du « suneung », ce sacré examen d’entrée à l’université.
A cinq mois à peine du jour fatidique, le président Yoon Suk-yeol a préconisé la semaine dernière d’exclure les sujets non traités dans l’enseignement public des épreuves, considérées comme déterminantes pour l’avenir des jeunes sud-Coréens, et ce pour réduire leur dépendance aux cours particuliers. Des propos qui ont immédiatement déclenché une volée de réactions de certains partis de l’opposition, des élèves, des parents ou encore du secteur privé de l’éducation. Ceux-ci les ont interprétés comme une directive visant un « suneung » plus facile.
Le ministre de l’Education a tenté de déminer cette situation explosive, en vain. Dans ce contexte, le patron du KICE, l’institut en charge de l’examen, a brusquement démissionné hier. Lee Gue-min a expliqué vouloir quitter son poste pour assumer la responsabilité des résultats des épreuves blanches auxquelles ont été invités au début du mois tous les candidats potentiels. Il avait été nommé sous Moon Jae-in, le prédécesseur du président Yoon, et son mandat devait expirer en février 2025.
Apparemment, le chef de l’Etat avait ordonné il y a déjà quelque mois de ne pas présenter à l’examen des sujets dits « killer », à savoir qui tuent. Mais sa demande n’aurait pas été respecté au dernier test blanc.