En ce deuxième jour de sa visite en France, le chef de l’Etat sud-coréen Yoon Suk-yeol a tenu un sommet avec son homologue français Emmanuel Macron à Paris. Le contenu détaillé de leurs discussions n’a pas été dévoilé, mais on connaît le menu : les mesures à prendre face à la menace de la Corée du Nord, le renforcement de la coopération bilatérale, la construction de chaînes d’approvisionnement stables ou encore la collaboration dans l’industrie du futur comme l’aviation et l’espace.
Tout juste avant leur déjeuner, qui a précédé le tête-à-tête, les deux dirigeants avaient déjà rendu public un communiqué de presse conjoint. Le numéro un français a profité de cette occasion pour féliciter l’élection de la Corée du Sud comme membre non permanent du Conseil de sécurité de l’Onu. Il a aussi fait savoir que Paris soutenait Séoul dans la résolution de la crise nucléaire nord-coréenne et qu’il allait continuer à condamner fermement la violation des droits de l’Homme au nord du 38e parallèle.
Tout en soulignant que son hôte était aux avant-postes du soutien envers Kyiv, le président sud-coréen a, quant à lui, réaffirmé son engagement de travailler main dans la main avec la communauté internationale pour la paix en Ukraine. Et en qualifiant la France de « vieil ami de la République de Corée », il a aussi fait part de la volonté de son pays de contribuer à la création d’une région indopacifique libre, pacifique et prospère. Et il a promis que Séoul coopérera étroitement avec son allié français pour sa réalisation.
Le président Yoon n’a pas oublié non plus de demander l’intérêt de son homologue ainsi que du peuple français pour la candidature de Busan à l'organisation de l’Exposition universelle de 2030.
A la sortie de l’Elysée, Yoon s'est dirigé vers l’assemblée générale du Bureau international des expositions (BIE) où il doit prendre la parole. Son discours sera donné en anglais. L’interprète de « Gangnam Style », Psy, montera lui aussi scène pour promouvoir la grande ville portuaire sud-coréenne.