Le changement de directive du Japon n’aura pas d’influence sur la position de la Corée du Sud sur l’interdiction d’importations des produits halieutiques en provenance de Fukushima. C’est ce qu’a affirmé aujourd’hui Park Ku-yeon, directeur adjoint du Bureau de la coordination des politiques du gouvernement.
Hier, le quotidien Seoul Shinmun a rapporté que Tokyo n’exercerait plus de pression sur Séoul sur cette question et ne déposerait pas de nouvelle plainte auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), en citant un responsable de l’exécutif japonais.
Toujours selon Park, la santé et la sécurité des citoyens sont des sujets sur lesquels aucun compromis ne peut être fait. Le gouvernement sud-coréen n’a alors aucune intention de déterminer son orientation politique en fonction de la réaction d’un autre pays. Le haut fonctionnaire a ajouté que le ministère des Affaires étrangères était en train de vérifier par différentes voies si la nouvelle rapportée était vraie.
Pour rappel, l’archipel a saisi l’OMC en mai 2015 du fait que la mesure sud-coréenne d’exclure les produits de la mer de huit préfectures de Fukushima des importations était discriminatoire. L’institution internationale avait donné gain de cause au pays du Soleil levant en février 2018, mais son organe d’appel était revenu sur cette décision en avril 2019.