Le gouvernement sud-coréen a exprimé son regret au sujet de la lettre du Minjoo envoyée aux pays insulaires du Pacifique pour inciter à se solidariser contre le rejet des eaux contaminées de la centrale accidentée de Fukushima dans l’océan.
Le ministère des Affaires étrangères a déclaré hier dans un communiqué que cette démarche de la première force de l’opposition ne rapportait rien à la vérification objective du problème et qu’elle négligeait les efforts de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et de Séoul pour évaluer la sécurité du projet japonais. Avant d’ajouter que le parti ne respecte pas le principe de l’unité diplomatique, faisant fi du droit de l’exécutif.
Toujours d’après le ministère, le gouvernement prendra sa décision en fonction du résultat des analyses scientifiques, et cela s’inscrit dans la même lignée que celle des principaux pays développés, dont ceux du G7. Il a expliqué que c’était le meilleur moyen de protéger les intérêts de l’industrie halieutique et la santé des citoyens sud-coréens.