Le président de la République devrait effectuer un nouveau remaniement ministériel vers la mi-juillet, alors qu’il a remplacé hier une quinzaine de hauts fonctionnaires de rang de ministre ou de vice-ministre. Ces propos ont été tenus par un responsable du Bureau présidentiel de Yongsan lors d’un entretien téléphonique avec l’agence de presse Yonhap.
Selon cette source, Yoon Suk-yeol préférait prendre son temps pour procéder à son deuxième remaniement pour des raisons stratégiques ou en considération de son emploi du temps national et international.
C’est le cas pour désigner le nouveau chef de la Commission des communications (KCC), l’autorité de régulation de l’audiovisuel. Le chef de l'Etat allait proposer l’un de ses conseillers spéciaux, Lee Dong-kwan, à ce poste. Or, cet ancien premier secrétaire à la communication de l’ex-président de la République Lee Myung-bak est sous le feu des critiques pour avoir muselé les médias à l’époque. En plus, son fils aurait été impliqué dans une affaire de violence scolaire dans le passé.
Malgré cela, Yoon tiendrait à introniser Lee Dong-kwan. Et il prendrait en compte aussi un autre enjeu. La KCC a pris une initiative controversée d’imposer la collecte séparée de la redevance télévisuelle pour le réseaux de radio-télévision public KBS. Ainsi, il serait jugé préférable d’attendre que tout cela soit réglé avant de nommer le nouveau patron de cette institution.
Par ailleurs, un autre poste pourrait être à pourvoir. En effet, la Cour constitutionnelle devrait rendre son verdict le mois prochain pour valider ou non la destitution du ministre de l'Intérieur Lee Sang-min à qui le camp de l’opposition voudrait faire assumer sa responsabilité dans la bousculade meurtrière d'Itaewon, survenue pendant le week-end d’Halloween l’an dernier.