La majorité et l’opposition sont divisées sur les propos du chef de l’Etat selon lesquels le ministère de la Réunification n’existe pas pour assister la Corée du Nord.
Le porte-parole du Minjoo, la première force de l’opposition, a déclaré hier que cette allocution reniait les efforts que les gouvernements précédents ont déployés jusqu’à présent pour la réconciliation et la coopération avec son voisin, remettant à zéro les consentements intercoréens qui ont nécessité un coût social important.
Kim Han-kyu a souligné que les échanges entre Séoul et Pyongyang avaient une longue histoire, allant de la déclaration conjointe du 4 juillet 1972 de l’administration de Park Chung-hee, jusqu’à celle de Pyongyang publiée le 19 septembre 2018 sous le gouvernement de Moon Jae-in, en passant par les accords conclus par les ex-présidents comme Roh Tae-woo, Kim Dae-jung et Roh Moo-hyun.
Toujours d’après la voix du Minjoo, il est inquiétant que Yoon Suk-yeol fasse des enjeux étroitement liés à la vie des citoyens, comme la paix de la péninsule coréenne, une source de conflits politiques.
A ce propos, le Parti du pouvoir du peuple (PPP), le mouvement présidentiel, a affirmé que le numéro un sud-coréen avait simplement ordonné au ministère de jouer un rôle plus essentiel pour réaliser la réunification. Selon sa porte-parole Kim Ye-ryoung, Moon a fait reculer les politiques de la réunification intercoréenne, avec une position excessivement tolérante, et le ministère proposera désormais une voie plus convaincante pour unir les deux Corées.