Le président de la République a invité hier à déjeuner de nouveaux vice-ministres qu’il avait nommés jeudi dernier. L’occasion pour Yoon Suk-yeol de leur demander de se trouver en première ligne pour lutter contre les cartels qui, selon lui, « peuvent détruire l’esprit constitutionnel et une société démocratique ».
Pour le dirigeant, les fonctionnaires ont tendance à rester les bras croisés sur une telle entente illicite, ce qui les empêche de mener activement les actions de l’Etat.
Selon les explications du porte-parole du Bureau présidentiel de Yongsan, le locataire de celui-ci a affirmé que son gouvernement était anticartel, en appelant au respect du système constitutionnel, et non au pouvoir en exercice.
Le même jour, le chef de l’Etat a remis une lettre de nomination à Kim Hong-il, nouveau patron de la Commission de lutte contre la corruption et pour les droits civiques (ACRC), à 12 nouveaux vice-ministres et à un autre de rang vice-ministériel. Kim Young-ho, proposé comme ministre de la Réunification, n’a pu la recevoir, car il doit être interrogé par le Parlement dans le cadre d’une audition de confirmation, avant d’être nommé officiellement.