L’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a déclaré, hier, que le plan japonais de rejet des eaux contaminées de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima dans l’océan satisfaisait aux normes internationales de sûreté.
En déplacement au Japon, Rafael Grossi, a expliqué, lors de la conférence de presse tenue suite à la remise du rapport final de son organisation au Premier ministre japonais Fumio Kishida, que le déversement aurait des répercussions négligeables sur la population et l’environnement. Avant d’ajouter que l’AIEA continuerait à examiner la sûreté de ces eaux même après leur rejet dans l’océan. Après sa visite dans l’archipel, Grossi est attendu ce vendredi en Corée du Sud.
De son côté, Washington a fait part de son soutien au projet de Tokyo. Le porte-parole du département d'Etat a fait savoir le même jour auprès de l’agence de presse Yonhap que le Japon gérait la situation de manière ouverte et transparente après l’accident de 2011. Avant de souligner que le gouvernement nippon coopérait activement avec l’AIEA dans le cadre de son plan et que celui-ci était basé sur une procédure scientifique.