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Politique

Travail forcé : les tribunaux rejettent le dépôt du dédommagement indirect

Write: 2023-07-06 10:06:38Update: 2023-07-06 17:32:33

Travail forcé : les tribunaux rejettent le dépôt du dédommagement indirect

Photo : YONHAP News

Le gouvernement sud-coréen a entamé mardi les procédures pour déposer au tribunal l’argent de l'indemnisation destiné aux victimes survivantes - ou leurs proches - du travail forcé au Japon pendant la colonisation qui avaient refusé le projet gouvernemental d'indemnisation par un tiers. Mais tous les tribunaux concernés ont décidé de ne pas prendre en charge cette consignation.

Le tribunal de Suwon dans la province de Gyeonggi a ainsi décidé hier de ne pas accepter le dépôt des dommages et intérêts qui devraient être transférés à l'épouse de Jeong Chang-hee, l’une des victimes. La même décision a été prise pour le descendant de la défunte Park Hae-ok. Selon lui, la demande de consignation gouvernementale ne satisfait pas aux conditions juridiques du dédommagement par un tiers, les destinataires de cet argent ayant confirmé leur intention de ne pas le recevoir.

Déjà mardi, le tribunal de Gwangju avait décidé de ne pas accepter le dépôt pour le cas de Yang Geum-deok et rejeté hier la demande de contestation de l'exécutif, avant de transférer l'affaire à un tribunal civil.

Le ministère des Affaires étrangères a de nouveau dénoncé ces décisions successives, qu'il considère comme juridiquement inacceptables, et a annoncé attendre la bonne décision du tribunal civil qui tranchera la légitimité de cette consignation.

Pour rappel : en 2018, la cour suprême du pays du Matin clair a condamné deux entreprises nippones pour l’exploitation de Coréens pendant la Seconde guerre mondiale et leur a ordonné d’indemniser les plaignants. Face à l'inaction des firmes nippones, le gouvernement sud-coréen actuel a décidé d’un dédommagement par un tiers, soit par la contribution des entreprises sud-coréennes ayant bénéficié de l'accord Séoul-Tokyo signé en 1965. Mais quatre des quinze victimes, ou membres de famille pour celles décédées, réclament toujours une compensation financière directe de la part du Japon.

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