Le président de la République est arrivé hier, heure locale, à Vilnius, la capitale de la Lituanie, où se déroule aujourd’hui et demain un nouveau sommet de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (Otan). Yoon Suk-yeol y est convié pour la deuxième année de suite aux côtés des leaders des trois autres partenaires de la région indopacifique de l’Alliance : le Japon, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
Son programme commence véritablement ce mardi, avec d’abord une rencontre avec le patron de l’Otan, Jens Stoltenberg. L’occasion pour les deux parties d’officialiser sur papier leur collaboration « sur mesure » dans 11 domaines, dont la non-prolifération et la cybersécurité. L’enjeu est d’empêcher la Corée du Nord de développer ses programmes nucléaire et balistique.
A ce propos, la première secrétaire à la communication du Bureau présidentiel de Yongsan a détaillé que les deux hommes échangeraient sur les moyens d’y faire face conjointement et souligneraient aussi la nécessité pour la communauté internationale de donner une réponse ferme et coordonnée aux actes illicites du pays communiste.
Le dirigeant sud-coréen s’entretiendra ensuite en tête-à-tête avec les chefs d’Etat ou de gouvernement des nations membres de l’Alliance atlantique. Leurs discussions doivent elles aussi porter sur Pyongyang et les chaînes d’approvisionnement. Le président Yoon en profitera pour solliciter leur soutien à la candidature de Busan à l’organisation de l’Exposition universelle de 2030.
Autre temps fort à suivre : sa première entrevue en deux mois avec le Premier ministre japonais, qui se tiendra à la demande de l’archipel. Le projet de rejet dans le Pacifique des eaux contaminées de la centrale nucléaire sinistrée de Fukushima Daiichi serait au cœur de leur conversation. Si le gouvernement de Séoul n’a pas encore clarifié sa position sur ce plan, Yoon fera part à Fumio Kishida de la préoccupation de ses concitoyens, avant de discuter des mesures à prendre après le début de l’opération. Il peut s’agir de partager les informations concernées ou encore de participer à la surveillance du projet.
Au terme de son voyage dans ce pays d’Europe du Nord-est, qui se poursuivra demain, le couple présidentiel se dirigera vers la Pologne.