Après les dirigeants sud-coréen et nippon, c’est au tour de leurs ministres des Affaires étrangères de s’entretenir sur le projet de rejet en mer des eaux contaminées de la centrale nucléaire sinistrée de Fukushima au Japon.
Les discussions entre Park Jin et Yoshimasa Hayashi ont eu lieu hier à Djakarta, la capitale de l’Indonésie, qui accueille en ce moment plusieurs conférences ministérielles liées à l’Association des nations de l’Asie du Sud-est (Asean).
Le chef de la diplomatie sud-coréenne a alors souligné que pour son pays, la priorité numéro un était d’assurer la santé et la sécurité de son peuple. Dans la foulée, il a appelé le gouvernement de Tokyo à prendre des mesures visant à le rassurer.
Le ministre Park a également évoqué le fait que lors de son entrevue avec Fumio Kishida en Lituanie, Yoon Suk-yeol a demandé à l’archipel de partager en temps réel avec Séoul les informations concernant la surveillance de son opération qui s’étalera sur plusieurs décennies, et de l’arrêter si la radioactivité des eaux dépasse les normes.
Pour sa part, Hayashi s’est borné à rappeler les propos de son Premier ministre. Celui-ci avait déclaré que son pays fournirait ces informations le plus vite possible et avec transparence.
Au cours de leur conversation d’hier, les deux ministres n’ont pourtant pas échangé ni sur la date du début du projet nippon ni sur l’éventuelle levée de l’embargo sud-coréen sur les produits halieutiques en provenance de huit régions proches de Fukushima.
L’administration Yoon a annoncé qu’elle allait entreprendre de nouvelles consultations avec le pays du Soleil levant sur son projet de déversement.