Washington est en contact avec Pyongyang de manière multilatérale pour obtenir des informations sur la sécurité et la localisation du soldat américain du nom de Travis King qui a franchi mardi, à son gré et sans autorisation, la ligne de démarcation lors d’une visite guidée à Panmunjom. Le pays communiste n'a cependant toujours pas donné de réponse.
Sabrina Singh, porte-parole adjointe du Pentagone, a affirmé, hier, lors d'un briefing, que la survie du militaire était une préoccupation majeure des Etats-Unis et que ces derniers souhaitaient le rapatrier. Elle a ajouté que, malheureusement, ils n’avaient aucune information sur son état de santé et sa localisation et que le régime de Kim Jong-un reste, à ce jour, muet.
Olivia Dalton, porte-parole adjointe de la Maison blanche, a également fait savoir que des contacts étroits avaient été établis avec le département de la Défense, le département d'Etat, les Nations unies, la Suède, qui a ouvert son ambassade à Pyongyang, et son allié sud-coréen pour obtenir des informations cruciales sur le GI.
Enfin, la voix du département d'Etat américain, a pour sa part confirmé, lors d'un briefing, que King s'était rendu par lui-même au Nord, et que les USA avaient transmis un message souhaitant son retour en sécurité. Matthew Miller a ensuite ajouté qu’ils avaient demandé des renseignements sur sa situation actuelle. A la question de l’existence de preuves de contacts antérieurs entre le soldat américain et le royaume ermite avant sa défection, il a affirmé qu’ils n’avaient aucune information à cet égard.