Une jeune enseignante d’une école primaire de Séoul s'est suicidée le 18 juillet dernier. Depuis, les polémiques sur l'autorité des professeurs ne cessent de s'intensifier, si bien que le gouvernement et le parti au pouvoir ont décidé de se réunir hier pour répondre à la situation.
Un projet d'amendement de loi sera élaboré pour intégrer les violations de l'autorité d'enseignants commises par les élèves dans le registre scolaire.
Un autre projet législatif devrait être bientôt présenté, lequel viserait à accorder l'immunité judiciaire aux instituteurs afin que ces derniers ne soient pas injustement accusés de maltraitance d'enfants pour avoir exercé des conseils disciplinaires légitimes à leur égard. Une directive sera rédigée pour définir l'étendue et les modalités de ces activités disciplinaires.
L'exécutif et la formation présidentielle envisagent également de modifier l'ordonnance sur les droits humains des élèves, une initiative déjà lancée par sept conseils scolaires dont celui de Séoul et celui de la province de Gyeonggi.
Un manuel établissant la manière de traiter les plaintes des parents d'élèves sera créé et certaines requêtes malveillantes seront considérées comme un empiètement sur l'autorité éducative.
Le ministre de l'Éducation Lee Ju-ho a rencontré des enseignants pour la 3e fois depuis le décès de l'institutrice et a de nouveau présenté ses excuses, avant de s'engager à améliorer les conditions juridiques et institutionnelles pour garantir l'autorité des professeurs.