La 11e Conférence d’examen du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) aura lieu en 2026. A trois ans de cette échéance, son premier comité préparatoire se réunit en ce moment à Vienne, la capitale de l’Autriche. Les 191 Etats signataires y sont présents.
En marge de cette rencontre, la Corée du Sud et la France ont organisé conjointement une réunion, à laquelle ont pris part non seulement des responsables gouvernementaux et des chercheurs des deux pays, mais aussi ceux d’autres pays et organisations internationales.
Au cours de leurs discussions, ils se sont accordés à dire que les programmes nucléaire et balistique de la Corée du Nord font peser une grave menace sur le régime international de non-prolifération, dont le TNP. Ils ont ensuite réaffirmé la nécessité d’aborder en priorité le dossier nord-coréen dans le cadre de ce traité mis en vigueur en 1970. La Corée du Nord en est sortie unilatéralement il y a 30 ans.
Par ailleurs, le pays du Matin clair, la France, les Etats-Unis et le Japon se sont engagés à publier une déclaration commune sur le dossier nucléaire de Pyongyang, avant la fin de l’assise du comité préparatoire, prévue le 11 août. Dans ce texte, ils doivent faire part de leur profonde préoccupation concernant le développement atomique et balistique du pays communiste et appeler celui-ci à se dénucléariser de façon complète, vérifiable et irréversible.