Le gouvernement japonais se trouve à un moment important du rejet dans l'océan des eaux contaminées de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima. Cette étape déterminante sera franchie à l'issue du sommet Séoul-Washington-Tokyo, prévu le 18 août à Camp David aux Etats-Unis.

D'après le journal local Asahi, les premiers déversements pourraient débuter dès la fin du mois. L'annonce d'une date aussi précise marque une première dans ce dossier sensible.

Cependant, Séoul a annoncé ce matin, lors d'un briefing, que le moment de la libération des eaux n'a pas encore été officiellement abordé entre les deux gouvernements. Park Goo-yeon, représentant du Bureau de coordination politique, a souligné que son calendrier relève fondamentalement du Japon, mais que le processus devrait se dérouler dans un contexte de consensus international.

Selon Park, les mesures de régulation des importations ne sont pas liées aux plans de rejet sous la supervision de Tokyo. Il a précisé qu’elles seront maintenues jusqu'à ce que tous les sud-Coréens se sentent rassurés.

Dans ce contexte délicat, le Premier ministre japonais a préparé le terrain pour profiter du sommet trilatéral. L'objectif de ces discussions consistera à présenter les éléments clés en matière de sécurité, ainsi que les mesures de gestion post-rejet, pour parvenir à une décision finale éclairée. Fumio Kishida entend également mener des discussions avec des représentants de la coopérative nationale de pêche, cherchant ainsi à convaincre les opposants au déversement.