Un sud-Coréen a été exécuté vendredi dernier à Guangzhou en Chine, après avoir été arrêté pour trafic de drogue. C’est une première en neuf ans.
L’homme en question a été appréhendé en 2014 avec en sa possession 5 kg de méthamphétamine. A noter que le trafic, la vente, le transport ou la fabrication de plus de 50 grammes de cette drogue de synthèse est passible de la peine de mort dans l’empire du Milieu.
C’est en 2019 que le délinquant a été condamné à la peine capitale par un tribunal de district, avant que ce jugement soit confirmé l’année suivante par une juridiction supérieure.
Tout en exprimant ses profonds regrets, le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a affirmé avoir été prévenu en amont de la situation par Pékin, par voie diplomatique. Il a ajouté avoir demandé à son voisin de reconsidérer ou repousser l’exécution à plusieurs reprises.
Actuellement, le nombre d’expatriés sud-coréens détenus pour suspicion de trafic de stupéfiant dans le continent chinois s’élève à quelque 70. Jusqu’alors, six sud-Coréens ont été exécutés, tous pour vente de drogue ou meurtre.
Un haut responsable du ministère a, par ailleurs, tenu à notifier que l’exécution de la semaine dernière n’avait aucun rapport avec les relations bilatérales.