Cinq Américains détenus dans une prison en Iran ont été relâchés et sont désormais placés en résidence surveillée. C’est ce qu’a annoncé hier la Maison blanche.
Dans un communiqué publié par le porte-parole de son Conseil de sécurité nationale (NSC), la présidence américaine a salué « une mesure encourageante », tout en affirmant que ses ressortissants n’avaient pas fait l’objet d’un emprisonnement depuis le début. Elle a ensuite ajouté que les négociations en vue de leur libération définitive étaient actuellement en cours.
Selon les médias locaux, l’Iran a lui aussi confirmé l’information par le biais d’un communiqué de sa mission permanente auprès des Nations unies.
Les cinq citoyens américains, majoritairement originaires de la République islamique, ont écopé d’une peine de prison ferme allant jusqu’à huit ans pour espionnage. L’administration de Joe Biden n’a pas communiqué de détails sur les conditions de leur libération.
Selon la presse américaine, les négociations portent aussi sur le dégel des six milliards de dollars de fonds iraniens déposés dans deux banques sud-coréennes. Cet argent provenant de la vente du pétrole iranien fait l’objet des sanctions américaines. Il pourrait s’agir de les transférer vers un compte au Qatar, médiateur entre Washington et Téhéran pour que celui-ci les utilise seulement à des fins humanitaires.
Dans ce contexte, le ministère iranien des Affaires étrangères a annoncé que les deux institutions du pays du Matin clair faisaient le nécessaire pour débloquer les fonds en question. C’est ce qu’a rapporté hier l’agence Chine Nouvelle.