Le chef de l’Etat sud-coréen a atterri hier vers 19h, heure locale, sur le tarmac de la base militaire d’Andrews, près de Washington, aux Etats-Unis.
Après avoir fait le point, avec son équipe sur les préparatifs de sa prochaine entrevue avec le président américain et le Premier ministre japonais, Yoon Suk-yeol se rendra à Camp David, où aura lieu la rencontre ce vendredi, toujours heure locale. Une journée ponctuée d’entretiens, d’un déjeuner et d’une conférence de presse conjointe, entre autres.
A l’issue de leur sommet, Yoon, Joe Biden et Fumio Kishida doivent adopter notamment deux déclarations conjointes intitulées « l’esprit de Camp David » et « les principes de Camp David ».
La première fera état des points qui permettront de hisser la coopération de leurs pays à un niveau un cran plus élevé. Concrètement, il s’agira de la vision commune des USA et de leurs principaux alliés d’Asie, la création d’une instance consultative, la menace qui pèse sur l’Association des nations de l’Asie du Sud-est (Asean) ainsi que sur les îles du Pacifique, la dissuasion élargie en Ukraine, les exercices militaires combinés ou encore la sécurité économique.
En ce qui concerne la seconde, elle portera sur les mesures visant à élargir l’étendue de la coopération trilatérale, basée sur les valeurs et les règles communes.
Séparément du sommet à trois, le président Yoon s’entretiendra en tête-à-tête avec Biden et Kishida. Sa conversation avec ce dernier ne sera d’ailleurs pas consacrée au dossier du rejet en mer des eaux contaminées de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima. Un projet qui inquiète pourtant la majorité des sud-Coréens.