La Cour suprême a tranché aujourd’hui que les praticiens de la médecine traditionnelle pourraient diagnostiquer les maladies de Parkinson et d’Alzheimer à l’aide de l’électroencéphalographie.
Le jugement a été rendu après qu’un docteur en médecine orientale a vu son permis être suspendu par le ministère de la Santé pour trois mois en 2012. Ce dernier s'était servi de l’électroencéphalographie pour diagnostiquer des maladies dégénératives du cerveau dans sa clinique, à Séoul, deux ans plus tôt. En 2013, il a intenté un procès administratif pour annuler cette décision.
Le point juridique reposait sur cette interrogation : l’utilisation de la méthode d’exploration cérébrale en question fait-elle l’objet d’une suspension du permis dans le cadre de la loi sur les services médicaux ?
Un tribunal de première instance s’est prononcé en faveur du ministère de la Santé. Il a expliqué que les capteurs des ondes cérébrales n'étaient pas inclus dans la médecine traditionnelle du pays du Matin clair. Ce verdict a été toutefois renversé par le tribunal d’appel. Ce dernier a ordonné au ministère d’annuler la suspension du permis d’exercice. D'après lui, il faudrait autoriser les docteurs à utiliser les équipements médicaux, dont l’usage et les principes correspondent à ceux de la médecine orientale.
Le ministère s’est pourvu devant la Cour suprême. Cependant, cette dernière a rejeté le pourvoi après sept ans d’instruction, en disant que le jugement du tribunal inférieur était raisonnable.