Le gouvernement sud-coréen a nié aujourd’hui un reportage du journal japonais Asahi affirmant que Séoul avait demandé à Tokyo de déverser les eaux contaminées de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima avant les élections législatives prévues en avril 2024 en Corée du Sud.
Lors d’un briefing, le numéro deux du Bureau de coordination politique (OPC) a déclaré qu’une telle demande n’avait jamais été émise. Park Gu-yeon a souligné que l’exécutif se concentrait sur la santé et la sécurité de la population en cas de prise de décision. Avant d’ajouter que son jugement s’appuyait strictement sur les examens scientifiques.
Rappelons que le quotidien nippon a publié mercredi une chronique. Selon celle-ci rédigée par son correspondant à Séoul, le gouvernement sud-coréen et le Parti du pouvoir du peuple (PPP), la formation présidentielle, cherchent à faire avancer le déversement des eaux usées afin de minimiser ses répercussions négatives sur les législatives.