Le Bureau présidentiel de Yongsan a rendu compte des résultats et de l’enjeu du sommet de Camp David entre son locataire Yoon Suk-yeol, le président américain Joe Biden et le Premier ministre japonais Fumio Kishida.
Dans un point de presse hier, son porte-parole a alors affirmé que la réunion tripartite avait permis de renforcer la sécurité, dont la Corée du Sud a besoin. Lee Do-woon a alors tenu à évoquer le fait qu’il s’agissait d’une première rencontre seulement entre les trois dirigeants et que les participants ont fait passer un message important à la communauté internationale.
Toujours selon la voix de la présidence sud-coréenne, c’est aussi la première fois que Séoul, Washington et Tokyo font état officiellement aux autres pays de leurs relations de coopération via des documents.
Un autre responsable du cabinet de Yoon a de son côté voulu couper court à toute interprétation abusive, selon laquelle les trois nations ont ainsi noué une quasi-alliance. Afin d’étayer sa défense, il a détaillé que pour cela, les documents en question devaient être juridiquement contraignants et que les trois parties devraient signer un traité mutuel, mais que tel n’était pas le cas actuellement.
Lee est aussi revenu sur le volet économique de la réunion de Camp David. Il a alors rappelé que les trois leaders avaient voulu élargir la coopération de leurs pays dans les domaines de pointe comme l’intelligence artificielle, l’exploration spatiale ou encore le quantum. Selon lui, cette collaboration générera des retombées économiques directes et positives comme la création d’emplois, voire le développement industriel et l’amélioration de la protection sociale.
Autrement dit, les trois partenaires disposent désormais d’une puissance économique inégalée par rapport aux autres blocs économiques. D’autant qu’ils se dotent des moyens de parvenir à une grande synergie dans les semi-conducteurs, les batteries ou les cinquième et sixième générations de communications mobiles.