La rencontre de Camp David a suscité son lot de réactions des deux premières formations politiques sud-coréennes.

Le Parti du pouvoir du peuple (PPP) a déclaré que l’entrevue des trois dirigeants avait ouvert un nouveau chapitre dans la coopération de leurs nations comme dans le redressement du pays du Matin clair.

Dans un commentaire publié le lendemain du sommet, un porte-parole du mouvement présidentiel a indiqué que ce rapprochement « resterait gravé dans l’Histoire et les efforts diplomatiques de Yoon Suk-yeol dans les mémoires comme un jour où ils ont atteint leur sommet pour un nouveau tournant de la Corée du Sud ».

A contrario, le Minjoo a fait part de son mécontentement. Pour un porte-parole de la principale force de l’opposition, l’établissement de ce qu’il appelait la quasi-alliance Séoul-Tokyo n’aidera en rien aux intérêts nationaux du pays.

Lors d’un point de presse samedi, la voix du parti de centre-gauche a particulièrement fustigé « l’engagement de consultation obligatoire en cas d’urgence » pris par Séoul, Washington et Tokyo. Selon lui, il s’agit de créer une communauté de sécurité trilatérale.