Suite aux récentes attaques à l'arme blanche en Corée du Sud, le président de la République a demandé d’établir des mesures fondamentales strictes et de renforcer les capacités de sécurité publique. Cet ordre a été donné hier lors de la réunion hebdomadaire avec le Premier ministre Han Duck-soo.
Selon le porte-parole du Bureau présidentiel de Yongsan, l'économie et la vie quotidienne des citoyens ont principalement animé leur conversation.
Plus précisément, le chef de l’Etat a exigé du ministère de la Justice la création, dans les plus brefs délais, de dispositifs pouvant dissiper l'inquiétude de la population. Le ministère de la Santé et des Affaires sociales a, pour sa part, été appelé à examiner la situation liée aux traitements des malades atteints de problèmes mentaux, afin de prévenir les crimes commis par des psychopathes ou des individus souffrant d'un trouble de la personnalité antisociale.
Le gouvernement et le Parti du pouvoir du peuple (PPP), la formation au pouvoir, tiennent aujourd'hui une réunion pour discuter de mesures juridiques et médicales contre les crimes à l'arme blanche.
De son côté, le garde des sceaux a averti hier que toute annonce de meurtre, qui se multiplie sur Internet, pourra conduire son auteur à la prison. Lors de la session plénière du comité de la législation et de la justice de l'Assemblée nationale, Han Dong-hoon a ainsi souligné que les jeunes, même mineurs, ayant posté des menaces de meurtre sur les réseaux sociaux ne seraient plus libérés mais mis en examen. Avant d'ajouter qu'un mandat d'arrêt contre eux sera également demandé.
Le ministre de la Justice s'est engagé à prendre des mesures très rigoureuses contre ces vantardises, qui risquent de donner du courage et pousser certains à passer à l'acte. Il a d'ailleurs mis en avant la nécessité de concevoir de nouvelles législations, dont une loi pouvant punir les menaces contre le grand public ou une autre permettant la demande d’indemnités contre ce genre d'annonce pour entrave à la fonction publique.