Lee Jae-myung a de nouveau été sommé de se présenter devant le Parquet. Le patron de la principale force de l’opposition est visé par plusieurs affaires dans lesquelles il est suspecté d’être impliqué lorsqu’il a été le maire de Seongnam, puis le gouverneur de la province de Gyeonggi, de 2010 à 2021.

Les procureurs entendent l’interroger cette fois dans le cadre de son enquête sur les soupçons de corruption passive, qui pèsent sur cet ancien rival malheureux de Yoon Suk-yeol à l’élection présidentielle de 2022. Selon eux, il serait intervenu dans les transferts d’argent vers la Corée du Nord par le groupe sud-coréen Ssangbangwool.

Pour être précis, en 2019, Lee, lorsqu’il dirigeait le Gyeonggi, a voulu visiter la Corée du Nord. Or, celle-ci a réclamé plusieurs millions de dollars en contrepartie de ce déplacement, qui n’a finalement pas eu lieu. Et l’entreprise spécialisée dans la fabrication de lingerie a envoyé de l'argent au pays communiste pour le compte du gouverneur, en l’occurrence Lee. Les enquêteurs cherchent à savoir si celui-ci a ordonné ce transfert par le biais de son adjoint ou encore l’a approuvé tacitement.

Le ministère public a convoqué le chef du Minjoo pour le 30 août. Mais le prévenu a aussitôt demandé à comparaître aujourd’hui, une requête rejetée. La guerre des nerfs entre les deux parties se poursuit sur le choix de la date.

Si Lee se présente de nouveau devant le Parquet, il s’agira de sa cinquième comparution depuis le début de l’année.