La Corée du Sud et les Etats-Unis entrent aujourd’hui dans la deuxième phase de l'exercice militaire conjoint « Ulchi Freedom Shield (UFS) ». Cette étape succède à cinq jours d'entraînement gouvernemental visant à évaluer la capacité à faire face à une guerre totale. Elle sera axée sur des manœuvres militaires exclusives et durera jusqu’au 31 août.
Ces exercices impliquent des formations de différentes unités, allant du peloton à la brigade. Les forces spatiales américaines ainsi que celles basées en Corée du Sud y participeront également. Ces dernières seront engagées dans la détection de missiles et les missions de communication par satellite.
Une trentaine d'opérations en plein air sont programmées. A noter qu’il s’agit de plus du double du chiffre des manœuvres de l’année dernière (13). Cette intensification a pour but de renforcer la réponse aux menaces nucléaires de la Corée du Nord.
Des pays membres de l'Onu, tels que l'Australie, le Canada, la France ou encore les Philippines, y prendront part également. La Commission neutre de supervision des nations en Corée (CSNN) contrôlera le déroulement de l'UFS, et ce selon le traité d’armistice de 1953.
Parallèlement, il est fort probable que des actifs stratégiques américains, dont le bombardier B-1B, soient déployés dans la péninsule.