Le président de la République était présent pour la deuxième année consécutive au rassemblement que sa formation, le Parti du pouvoir du peuple (PPP), organise pour se préparer à la session ordinaire de l’Assemblée nationale, qui débutera le 1er septembre.
L’occasion pour Yoon Suk-yeol de s’exprimer devant les participants à l’événement. Il en a profité pour souligner l’importance de l’idéologie comme l’élément le plus essentiel dans la mise en œuvre des actions de l’Etat.
Selon lui, pour diriger la nation dans le bon sens, il faut des idées philosophiques, et non démodées. Le chef de l'Etat aurait alors voulu attaquer l’opposition, en particulier sa principale composante, le Minjoo, qui selon lui, va toujours dans la direction contraire à la sienne. Il a alors déclaré que la coopération ou la négociation avec l’opposition ne serait possible que lorsque celle-ci sera prête à les favoriser.
Le président Yoon a également renvoyé la responsabilité de la lenteur de l’exécution des chantiers prioritaires de son administration sur le fait que les partis d’opposition occupent la majorité au Parlement et que les médias sont placés sous le contrôle des forces qui les soutiennent.
Sur le rejet en mer des eaux contaminées de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima au Japon, le locataire du Bureau présidentiel de Yongsan s’en est pris aussi à ses détracteurs, en les accusant de continuer à exagérer les répercussions de l’opération.
Le président conservateur a également attaqué le gouvernement de son prédécesseur Moon Jae-in, en le comparant à une entreprise insolvable. Avant d’insister sur la nécessité d’abandonner audacieusement les systèmes qui ne sont pas conformes aux normes internationales, et ce pour aider ses concitoyens à explorer leurs marchés à l’étranger.