Le bras de fer se poursuit entre le Parquet et le chef du Minjoo, Lee Jae-myung, visé par plusieurs affaires dans lesquelles il est suspecté d’être impliqué lorsqu’il a été le maire de Seongnam, puis le gouverneur de la province de Gyeonggi, de 2010 à 2021.
Le 23 août, les procureurs qui enquêtent sur l’une de ces affaires, celles de l’éventuelle intervention de Lee dans les transferts d’argent vers la Corée du Nord par le groupe sud-coréen Ssangbangwool, pour son compte, l'ont sommé de comparaître devant le Parquet le 30 août. Mais le patron de la principale formation de l’opposition a annoncé ne pas s’y rendre en raison d’un programme déjà prévu ce jour-là. Il a alors proposé, à la place, de se présenter le lendemain de la notification, le 24 août. Une proposition rejetée cette fois par le ministère public.
Hier, celui-ci a donné au prévenu une autre date, à savoir le 4 septembre. Cette fois encore, l’ancien rival malheureux de Yoon Suk-yeol à l’élection présidentielle de 2022 ne l’a pas acceptée, pour contre-proposer un jour entre le 11 et le 15 septembre, période durant laquelle aucune séance plénière du Parlement n’est programmée.