Le nouveau bonus écologique français inquiète les constructeurs sud-coréens de véhicules électriques. Cette réforme, considérée comme la version tricolore de la fameuse loi américaine sur la réduction de l’inflation (IRA), va intégrer les émissions de CO2 pour attribuer une aide financière aux VE. Concrètement, ces émissions, générées pour leur production et leur transport de l’usine au client ne doivent pas dépasser un certain seuil.
Si ce projet de décret entre en vigueur tel qu’il est, à partir de janvier prochain, il est possible que les voitures sud-coréennes exportées vers l’Europe ne bénéficient plus de la subvention.
Face à une telle situation, l’Association sud-coréenne pour le commerce international (Kita) et la Fédération des entreprises sud-coréennes en Europe ont présenté vendredi dernier un avis au gouvernement français. Elles y ont fait part de leur préoccupation, en évoquant la possibilité que le texte viole l’accord de libre-échange entre le pays du Matin clair et l’Europe. Ce traité commercial interdit un traitement discriminatoire.