C’est aujourd’hui que la Corée du Sud et les Etats-Unis bouclent leurs exercices militaires conjoints, « Ulchi Freedom Shield (UFS) », lancés le 21 août.
Avant de les entamer, les deux pays ont effectué leur exercice préliminaire dit celui de gestion de crise (CMX), du 16 au 18 août. Et durant la période des manœuvres, le pays du Matin clair a mené, sous son égide, des entraînements simultanés en deux volets. Il s’agissait de « Ulchi » visant à tester les capacités nationales à faire face à la guerre totale pour la première étape, et de la manœuvre d’un bon nombre d’unités de toutes les armées, y compris le corps des marines pour la deuxième phase. Les soldats américains présents dans le sud de la péninsule et les forces spatiales des Etats-Unis ont eux aussi pris part à la deuxième opération.
Les deux alliés ont cette fois mené 13 entraînements sur le terrain (FTX) de plus que l’an dernier. Explication à cela : l’accroissement fulgurant des menaces nucléaire et balistique de Pyongyang. Et plusieurs pays membres du Commandement des Nations unies en Corée ont eux aussi participé à l’UFS. La Commission de supervision des nations neutres a, de son côté, examiné son déroulement, et ce conformément à l'accord d'armistice de 1953.
S’agissant des scénarios de la nouvelle manœuvre conjointe, ils ont simulé non seulement des intimidations nord-coréennes, mais aussi des guerres dans l’espace, dans le cyberespace, ainsi que d’autres électronique et cognitive.
A noter aussi que les USA ont fait voler hier leur bombardier stratégique B-1B, surnommé « Cygne de la mort », au-dessus de la mer Jaune, entre la péninsule et le continent chinois. Et la veille, les Marines sud-coréenne et américaine et la force maritime d’autodéfense japonaise ont dirigé leur exercice commun de défense anti-missile dans les eaux territoriales au sud de l’île de Jeju, et ce indépendamment de l’« Ulchi Freedom Shield ».