Le gouvernement sud-coréen a déclaré aujourd’hui examiner le terme « eau contaminée », utilisé pour nommer les eaux de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima actuellement rejetées en mer. Cette décision intervient alors que les avis divergent dans le monde politique et la société.
Park Gu-yeon, le premier adjoint du chef du Bureau de coordination politique, a précisé qu’il y aurait assez de temps pour analyser les opinions des différents secteurs après la fin de la réunion du comité spécial sur l’établissement du budget à l'Assemblée nationale.
Le Premier ministre Han Duck-soo et le chef du Parti du pouvoir du peuple (PPP), Kim Gi-hyeon, ont partagé la même position sur le fait qu'il fallait envisager de changer le nom en question.
La veille, Seong Il-jong, président de l’équipe de travail de vérification de la protection des océans du PPP, a soutenu l’appellation « eau contaminée traitée » alors que l'industrie de la pêche a annoncé qu'elle avait décidé d'abandonner l’indication « pollué » et de garder seulement « traitée ».
Concernant les activités des trois experts de l'Institut coréen de sûreté nucléaire (KINS) qui ont été envoyés, le 27 août, au bureau de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à Fukushima. Park Gu-yeon a alors expliqué qu’il faudrait environ une semaine pour vérifier si le processus de déversement car il s’agit de la première étape. Il a ensuite ajouté que les spécialistes du KINS tiennent quotidiennement des réunions avec leurs homologues de l’AIEA et des rapports sont également envoyés tous les jours à Séoul.