Le ministère de l’Education a annoncé que les directives concernant l'encadrement des élèves par les enseignants, présentées le 17 août, seraient appliquées sur le terrain à partir d'aujourd'hui.
Conformément à ces instructions, les instituteurs et professeurs de l’école primaire, du collège et du lycée peuvent prendre quatre mesures envers les élèves qui perturbent la classe. Premièrement, déplacer le perturbateur vers une autre chaise dans la salle pendant le cours. Deuxièmement, le séparer de ses camarades vers un endroit désigné dans la salle durant le cours. Troisièmement, l’isoler des autres dans un lieu désigné à l’extérieur pendant les cours. Et enfin, lui demander de se rendre dans une pièce spécifique en dehors des heures de cours régulières. Si un élève continue de déranger les activités éducatives après avoir été séparé plus de deux fois par jour, les enseignants peuvent demander à ses parents ou à son tuteur de le ramener à la maison et de le faire travailler depuis le domicile.
De plus, au cas où les éducateurs auraient des raisons justifiées de soupçonner qu’un élève possède un ou des objets qui pourraient causer du tort à sa propre vie ou à son corps, ou à ceux d'autres personnes, ou encore de causer des dommages matériels graves, ils peuvent ainsi inspecter les biens de l’individu en question. Et si un étudiant continue d'utiliser son téléphone portable malgré deux avertissements, les professeurs ont également le droit de le confisquer.
En ce qui concerne les élèves nécessitant une éducation spéciale, les directives comprenaient initialement une disposition qui permettait de leur faire porter un outil de protection, avec le consentement de leurs parents, en cas de mise en danger de leur vie ou d’autrui. Mais le ministère l’a finalement supprimée, compte tenu des recommandations de la Commission nationale des droits de l'Homme qui avait signalé un risque des violations des droits de l'Homme.