Le président de la République a déclaré que les communistes totalitaires et leurs partisans, ainsi que les antinationalistes suscitaient le sentiment antijaponais. Avant d’ajouter qu’ils tenaient des propos laissant penser que le système de coopération, établi lors du sommet Séoul-Washington-Tokyo, à Camp David le 18 août, mettait en danger le pays du Matin clair et sa population. Yoon Suk-yeol a tenu ces propos lors de la cérémonie du 60e anniversaire d’ouverture de l’Académie nationale diplomatique de Corée, organisée aujourd’hui, à Séoul.
Le chef de l’Etat n’a toutefois pas précisé l’identité de ces communistes et antinationalistes. Il aurait pourtant visé les partis de l’opposition qui sont contre le rejet des eaux contaminées de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima et à l’établissement du système de coopération trilatérale. Rappelons que le dirigeant a réitéré récemment que, si le monde politique n’arrive pas à un accord sur les orientations politiques de base, il sera difficile pour les formations de gouverner le pays de manière harmonieuse.
Par ailleurs, le président Yoon a critiqué la politique dite de « diplomatie d’équilibre ». Selon lui, les lignes de conduite ambiguës dans la diplomatie signifient l’absence de valeur et de philosophie. Il a souligné qu’une diplomatie imprévisible de la part de son interlocuteur n’assurerait jamais la confiance et l’intérêt public. Il a ensuite mis l'accent sur la nécessité de créer des réseaux solides de sécurité, d’économie et de coopération en matière d’information et de technologies de pointe avec les pays qui partagent les valeurs fondamentales de la liberté, des droits de l'Homme et du constitutionnalisme.