Le président de la République a déclaré qu’il faudrait réagir strictement aux actes antinationaux, qui bousculent la démocratie libérale, quelle que soit leur couleur politique. Yoon Suk-yeol a tenu aujourd’hui ces propos lors d’une réunion avec ses secrétaires en chef à Yongsan.
Sa réaction est survenue alors que Yoon Mee-hyang, une députée indépendante, a assisté vendredi dernier à une cérémonie visant à rendre hommage aux victimes coréennes du massacre japonais lors du grand séisme de Kanto, en 1923, au Japon. Or, figurait parmi les organisateurs de l’événement en question, Jochongryon, une association qui regroupe des citoyens japonais d’origine coréenne pro-Pyongyang.
Le ministre de la Réunification a indiqué ce matin que l’élue avait violé la loi sur les échanges et la coopération intercoréens. Selon cette dernière, les sud-Coréens sont obligés de déclarer leur contact avec un groupe pro-nord-coréen à l’avance. Sinon, ils peuvent être condamnés à payer une amende. Kim Young-ho a précisé que la députée n’avait pas notifié sa participation.
Le Parti du pouvoir du peuple (PPP), la formation présidentielle, a souligné, de son côté, que Yoon était disqualifiée en tant que députée sud-coréenne. Avant d’ajouter qu’il proposerait une sanction disciplinaire auprès du Parlement.