Washington a réagi au récent discours de l’ambassadeur de Corée du Nord aux Nations unies. En s’exprimant mardi à la tribune de l’Assemblée générale de l’Onu, Kim Song a déclaré que « la péninsule coréenne est dans une situation critique, dans un danger de déclenchement d’une guerre nucléaire ».
Le lendemain, le département d’Etat américain a dénoncé « des propos irresponsables ». Lors d’un point de presse, son porte-parole Matthew Miller a d’abord rappelé que le régime communiste avait enchaîné les remarques menaçantes envers son pays voisin, aiguisant les tensions dans la région. Avant d’ajouter : « nous ferons des efforts pour assurer la sécurité de la Corée du Sud et du Japon et pour empêcher le royaume ermite de poursuivre des actes offensifs ».
La voix de la diplomatie américaine a alors réaffirmé que Pyongyang et Moscou avaient échangé sur la question des ventes d’armes lors du voyage de Kim Jong-un en Russie et que des discussions en ce sens semblaient se poursuivre.